Profession de foi du "Comité Élargi de Défense de l'Individu et des Familles"
(association loi 1901, JORF du 18/09/2010, page 4326, n° 175)
L'objectif du CEDIF est de défendre l'institution familiale et de faire respecter le principe de subsidiarité selon lequel les parents sont les premiers responsables de leurs enfants.
Il entend faire appliquer des articles 14 (droit de constater par soi-même) et 15 (droit à demander compte à l'administration) de la DDHC de 1789, en relation avec les articles 6 (droit au procès équitable) et 8 (droit au respect de la vie privée et familiale) de la CEDH de 1953 et l'article 54 (interdiction de l'abus de droit) de la CDF de l'UE de 2000. Il vise à rappeler la place fondamentale de la famille dans le développement éducatif et social des enfants; sensibiliser le public au rôle de la famille en tant qu'institution première apte à permettre la formation de la personnalité des enfants et leur système de valeur; favoriser des solutions d'arbitrage dans des situations de conflits familiaux en évitant au maximum l'intervention des pouvoirs publics; demander des comptes à tout agent public de son administration; dénoncer des procédures abusives et des faits de déni de justice; obtenir que les exactions administratives et judiciaires soient poursuivies, médiatiser les fautes commises par des magistrats et des experts judiciaires.
Il entend faire appliquer des articles 14 (droit de constater par soi-même) et 15 (droit à demander compte à l'administration) de la DDHC de 1789, en relation avec les articles 6 (droit au procès équitable) et 8 (droit au respect de la vie privée et familiale) de la CEDH de 1953 et l'article 54 (interdiction de l'abus de droit) de la CDF de l'UE de 2000. Il vise à rappeler la place fondamentale de la famille dans le développement éducatif et social des enfants; sensibiliser le public au rôle de la famille en tant qu'institution première apte à permettre la formation de la personnalité des enfants et leur système de valeur; favoriser des solutions d'arbitrage dans des situations de conflits familiaux en évitant au maximum l'intervention des pouvoirs publics; demander des comptes à tout agent public de son administration; dénoncer des procédures abusives et des faits de déni de justice; obtenir que les exactions administratives et judiciaires soient poursuivies, médiatiser les fautes commises par des magistrats et des experts judiciaires.
"Little Brother see you"
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Pavlik Morozov * (M. Flower sur Flickr) |
A cela s’ajoute et les procédures abusives et les dénis de justice, suite logique de la connivence avec les services d’une grande partie des magistrats. *
" Y a-t-il plus de noblesse d’âme à subir
la fronde et les flèches de la fortune outrageante,
ou bien à s’armer contre une mer de douleurs
* Un témoignage de l'"intérieure" du système extrait du "Guide de la protection judiciaire de l'enfant" (éd. Dunod, Paris / 2009) :
" Dans aucune autre juridiction, dans aucun autre domaine, il n’y a aujourd’hui une telle distance entre ce qui devrait être et ce qui est. La démonstration semble également faite que les violations de la législation sont bien plus que des non-respects de textes sans âme. Lorsque par exemple le juge des enfants ne convoque pas l’un des parents, pire : lorsqu’il statue sans entendre personne, lorsqu’il n’y a pas eu de véritable débat à l’audience, lorsqu’il rend une décision qui n’explique rien, lorsque des mineurs sont retirés avant toute notification de jugement, (…) on méprise les individus et on les incite à la rébellion. (…) De la même façon, dans aucun rapport on ne lit qu’une équipe éducative a commis une erreur grave, qu’un référent désigné par son service a été maladroit avec la famille, qu’il n’a pas l’aborder comme il fallait et que cela a entraîné de fortes mais légitimes réticences chez les intéressés. Il sera toujours écrit que les parents, les mineurs, sont les seuls responsables de situations qui ne progressent pas, ou des incidents qui ont lieu. (…) Et on ne lit dans les dossiers que des descriptifs partiels et partiaux qui trompent souvent sur la réalité familiale. En cela, les dossiers judiciaires de protection de l’enfance sont largement tronqués et mensongers. (…) Qu’un juge adresse à une famille une décision non motivée de retrait des enfants, cela n’empêchera pas que les enfants partent et l’on dira qu’ils sont protégés, même si les intéressés s’insurgent contre la méthode. (…) Sur le terrain de la protection de l’enfance, il n’y a pas d’autre arbitre du droit que le juge des enfants. Or celui-ci a progressivement abandonné la partie de son travail essentielle, qui consiste à veiller à ce que toutes les interventions se déroulent en conformité avec les règles procédurales et de fond, pour ne se consacrer qu’à des questions de fait, au même titre que les autres intervenants. Or un juge des enfants qui n’assure plus la suprématie de la règle est un magistrat qui ne sert plus à rien. Et dans le quotidien, lorsque le juge des enfants ne tire pas le débat sur le terrain juridique, personne ne le fait à sa place. C’est alors l’abandon progressif de la légalité et la place laissée à l’arbitraire le plus total. " Michel Huyette, juge des enfants (pages 522 – 523)
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* Sur la photo - Pavel Morozov (1918 - 1932), mieux connu sous le diminutif Pavlik :C'est un jeune paysan russe glorifié par la propagande soviétique et érigé en icône du communisme. Son titre officiel était "pionnier-héros numéro 001 de l’Union Soviétique". A l’âge de 13 ans, à une époque où la famine régnait et les bolcheviks réquisitionnaient le grain, il dénonce son père aux autorités pour la "violation manifeste de la ligne de parti" persuadé que ce-dernier, alors responsable du soviet local, dissimulait du grain (c'était en réalité pour préserver le village de la sous-alimentation) et qu'il fournissait des faux-papiers à des "koulaks" (pour qu'ils puissent échapper aux persécutions). Le père fut arrêté, déporté dans un camp de travail forcé et abattu l’année suivante. La vengeance attrapa le fils et il ne survécut pas à son acte de dénonciation mais les autorités communistes firent de lui un héros. Il devint un conte de la morale soviétique considérant l’opposition à l'État comme réactionnaire, et la loyauté envers les institutions comme une vertu plus grande que celle de l'amour familial. Son histoire fut sujet de lecture obligatoire, de pièces de théâtre, des chansons, d’un poème symphonique et même d’un opéra. Son culte lui dédia des monuments et il donna son nom à des rues et des écoles. Pendant soixante ans, Pavlik Morozov fut un exemple pour toute la jeunesse soviétique : elle devait consacrer son existence à l’État et non pas à sa famille ; les enfants étaient incités à informer les autorités du comportement de leurs parents ; devant les tribunaux on autorisait l’utilisation de leurs témoignages et la dénonciation anonyme… (toute coïncidence ou ressemblance avec la pratique réelle en France n'est ni fortuite ni involontaire)
Boris Tanusheff (Vice-Président et cofondateur du CEDIF) : http://asso-cedif.e-monsite.com/
Boris Tanusheff (Vice-Président et cofondateur du CEDIF) : http://asso-cedif.e-monsite.com/
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