samedi 19 mars 2011

Assassin@Assistant

Terroriste et assassin et fière d'être assistante sociale


Je voudrais soumettre à votre attention un événement qui date déjà, mais qui révèle un fait toujours d'actualité car représentatif des idéaux de gauche à des postes de responsabilité administrative.

La gauche solidaire
Je veux parler du cas de cette terroriste qui occupait le poste d’assistante sociale dans une mairie de gauche. Le nom de la terroriste est Marina Petrella, l’ex membre du groupe d'extrême gauche "Brigades rouges" et celui de la mairie – Saint Leu La Forêt (95), tenue par une coalition de gauche.

Secrétaire dans un institut scolaire, Marina tombe sous le "charme" des Brigades rouges en 1976 et en 1981 elle participe déjà au meurtre d’un commissaire de police à Rome. Entretemps, les brigades ont assassiné le leader italien de la démocratie chrétienne Aldo Moro et ont tué 85 personnes à la gare de Bologne. Fuyant l’Italie, en 1986 elle s’installe en France où François Mitterrand ne trouve pas anormal  d’octroyer l’asile politique aux criminels avérés mais anciens activistes de gauche. En 1992 Marina Petrella est condamnée par contumace par la justice italienne pour meurtre.

Le gouvernement Raffarin met fin à cette pratique d’accueil héritée de la doctrine "Mitterrand" dont les bénéficiaires ont aussi été des "guérilléros" d’Amérique Latine et d’ex dictateurs d’Afrique et d’Asie, bref, des gens qui combattaient la démocratie libérale. Ce n’est qu’en 2007 que l’assistante sociale est écrouée à la prison en France. Elle la quittera un peu plus tard mais pas pour aller en Italie car Nicolas Sarkozy, après l’intervention de son épouse, a renoncé d’appliquer le décret d'extradition pour des "raisons humanitaires".

Ce qui est surprenant dans cette histoire est le nombre de gens qui se sont levés pour défendre la cause de cette terroriste devenue fonctionnaire.  On trouve là son collectif de soutien mais aussi des alliés "naturels" comme le Parti de Gauche, le PCF, la fondation "Copernic" dont le but est de, je cite "remettre à l’endroit tout ce que le libéralisme fait fonctionner à l’envers", la fondation "France Liberté" de Danielle Mitterrand et la Ligue des droits de l’homme qui estime que l’extradition d’un terroriste pour qu’il paye ses actes "serait un crime !". Au lieu d’implorer la paix des âmes de victimes du terrorisme et demander pardon pour la faute grave commise par l'État français qui a fusionné exaction gauchiste et pouvoir administratif, les protagonistes ont fait état de leur arrogance et de leur mépris pour la vérité et les valeurs de la démocratie dont la justice est un pilier central.

L’exemple typique de cet état d’esprit qui ignore tout des notions sortantes de but purement idéologique de la "lutte finale" est la décision de la municipalité de Saint Leu La Forêt d’employer, même repentie, une terroriste. Mais est-ce vraiment étonnant quand on connait la méthode terroriste – s’imposer en détruisant le libre arbitre (la volonté ou la vie) des gens. A une échelle pas tellement différente, les théoriciens de gauche, au nom de leur conception collectiviste, socialisante et anti-bourgeoise recommandent le même procédé aux services sociaux qui selon eux ont la vocation d’inculquer le social en amont dès le plus jeune âge des enfants. D’où le combat qui livre cette institution en s’attaquant "dans l’œuf" à la structure qu’elle juge la plus conservatrice de la société – la famille.

L’engouement de la gauche pour l’ingénierie sociale a été porté par la réussite d’un acte symbolique qui a pourtant fini dans un bain de sang victime de son succès. Mais la volonté de s’imposer en anéantissant à sa guise était née et des "têtes pensantes" comme Lénine ou Staline s'en sont emparés. Malgré la défaite de sa réplique de 1917 le bien-fondé de l’original n’a jamais été démenti en France et continue à être une source d’inspiration pour les "ingénieurs".

Le paradigme fondateur des services sociaux né avec la révolution – s’investir dans les projets sociaux au nom de la transformation de la société, est si bien ancré dans leur conscience qu'aucun argument sortant du cadre (et du cadrage) idéologique ne peut les dévier de leur dévouement à cette cause. L’ingérence dans la vie privée au nom de la solidarité dite sociale et l’assistanat sont devenues cheval de bataille pour les "sociaux" dont la réussite découle de la dépendance générée par leurs services. Conséquemment la préservation du caractère incontestable de leurs représentants sur lesquels repose l’aberrance du système actuel est pour eux une tâche primordiale.

Pour les "collègues" de la terroriste rouge il s’est avéré plus important de défendre le "sacre" idéologiquement appuyé de leur fonction, que d’honorer la mémoire de victimes innocentes en leur rendant justice. C’est sans surprise que les syndicats majoritaires des assistantes sociales (FSU, SUD) se sont rangé derrière la tueuse.

La manifestation de l’indignation de la société vis-à-vis de ce comportement amoral manifesté par les services sociaux était si rare que les cas isolés méritent d’être distinguer. C’est la raison pour laquelle je vous propose un texte publié en 2008 sur le site CaDerange dont l’auteur qui signe sous le même nom ne sait pas encore que le décret d’extradition ne sera pas appliqué:

" Notre Président vient de prendre la décision d'extrader vers l'Italie une ex Brigadiste Rouge italienne, condamnée en Italie à perpétuité pour le meurtre d'un Commissaire, Marina Petrella. Elle avait été accueilli en France en dépit d’une demande d’extradition de l’Italie, par un passe droit de François Mitterrand qui, dans une posture régalienne dont il avait le secret, avait accepté en France les terroristes des Brigades Rouges «repentis» au mépris des accords d’extradition réciproque avec l’Italie. Imaginez que le terroriste coupable de l’attentat dans le métro à la station Saint Michel ou de celui de la rue de Rennes et condamné à perpétuité de ce fait ait pu aller vivre tranquillement impuni en Italie parce qu’il se serait «repenti». Pensez-vous que l’opinion publique française et les parents et amis des victimes auraient apprécié un tel déni de justice ? Le but de cet article n’est pas de porter un jugement sur cette position de principe de notre Ex Président pas plus que sur le retournement en faveur de l’application de la loi et des accords d’extradition. Chacun jugera en son âme et conscience. Il est de m’étonner qu’une criminelle comme Marina Petrella ait pu être employée par l'État Français ou les collectivités locales comme.... Assistante Sociale. N'y a t il donc aucun contrôle à l'embauche pour ces postes sensibles qui peuvent impliquer des contacts avec de jeunes enfants, des antécédents de la personne embauchée ? … "

Et l’un des commentaires qui s’en suivaient :

" Et la morale dans tout cela ...? Je cite : "Après tout, les brigades rouges ne s'en prenaient le plus souvent qu'aux riches et aux puissants." !! Comment peut-on dire cela ? Peut-on accepter que le meurtre soit justifié, et pardonné, parce que la victime était riche ou puissante ? Que deviennent la morale et le Droit dans tout cela ? S'agissant de l'activité exercée par cette terroriste, la question n'est pas de savoir si "elle a bien fait son travail" mais plutôt, le refus d'extradition étant décidé, comment a t-on pu, compte tenu de ses antécédents criminels avérés, la laisser exercer une activité aussi sensible et propice à la propagation de ses idées malsaines ? Décidément, on n'en a pas fini avec l'héritage de Mitterrand ! " Gerboise

Et encore trois autres postés sur TF1 :

" On a bien rattrapé les anciens nazis qui avaient refait leur vie, et personne n'y trouve à redire ! Et bien c'est pareil pour tous les terroristes, et c'est très bien. Sa famille souffrira, mais toujours moins que celles de ses victimes. Au moins, elle a la vie sauve, tout le monde ne peut pas en dire autant. Il serait temps de penser davantage aux victimes, et moins aux assassins... " Padup ;
" Incroyable. Une criminelle assistante sociale en France au grand jour. Elle va certainement pleurer sur son sort, crier à l’injuste et nous faire oublier les victimes… A priori pour les lâches c'est plus facile de tuer des gens que d'assumer leur acte devant la justice. " Thierry ;
" Encore une turpitude de MITTERAND, pour laquelle la gauche "bien pensante" ne s'était pas révoltée et que les médias gauchisés et complices n'avait pas publiée. " Leroy 

P.S. Au moment où se déroulait cette polémique autour de l’extradition de Marina Petrella elle avait une fille âgée de 10 ans. Croyez-vous que ses collègues qui l’aimaient tant après que l’affaire a éclatée au grand jour ont placé l’enfant de la maman tueuse dans une famille d’accueil ?

Boris Tanusheff
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Vivaldi - "Stabat Mater"

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