lundi 28 mars 2011

Financement public

Financement public des associations familiales : 27 millions en 2010

Alors qu'un enfant, quelque part dans le monde, meurt de faim toutes les 5 secondes...

 

L'UNAF, l’Union nationale des associations familiale, reçoit des subventions à hauteur de 26 757 615, 32 euros en 2010. Ce financement est calculé sur la base de 0,1 % de la masse des prestations familiales.

Ils sont aussi des enfants
L’UNAF est l’association qui détient le monopole de la représentation des familles de France. L’argent provient du ministère du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique.

" Au titre de la répartition du fonds spécial destiné au financement des unions d’associations familiales au titre de l’année 2010 " :

* 6 303 683,83 € pour l’Union nationale des associations familiales, UNAF.
* 14 708 595,59 € pour les Unions départementales des associations familiales, UDAF (soit 148 572 € en moyenne par association départementale).

Les UDAF sont chargées à l’ échelon départemental, des mêmes missions que l’UNAF. Il y a une UDAF par département. La liste des subventions, département par département est ici.

* 1 575 920,96 € alloué aux fédérations nationales, confédérations nationales et associations familiales nationales.

En 2004, la Cour des comptes constatait que ce financement public " garantissait automatiquement plus de 80 % de ses ressources de fonctionnement, indépendamment de ses besoins réels et des actions entreprises, alors que de telles subventions doivent être accordées en fonction d’objectifs prédéfinis et pour des actions donnant lieu à évaluation ". Et " critiquait tout particulièrement le fonctionnement et la gestion " des subventions.

Depuis 1945, l’UNAF et les UDAF sont les partenaires institutionnels des pouvoirs publics dans tous les domaines de la politique familiale. Elles sont reconnues d’utilité publique. Le réseau compte également 22 URAF (Unions régionales des associations familiales). Au regard de la loi, elles représentent officiellement, auprès des pouvoirs publics, l’ensemble des familles sans exception, et pas uniquement les adhérents des associations familiales.

8 000 associations sont membres de l’UNAF regroupant 800 000 familles (source UNAF), soit près de 12 % seulement des familles allocataires de prestations familiales ( 6,7 millions au 31.12.2008). Il appert de ces données que l’UNAF n’ est guère représentative des familles françaises.

Les principaux membres de l’UNAF sont (source Wikipédia) :
* Familles rurales
* Familles de France
* Confédération syndicale des familles (CSF)
* Confédération nationale des associations familiales catholiques (CNAFC)
* Conseil national des associations familiales laïques (CNAFAL)
* Union des familles laïques (UFAL)
* Associations familiales protestantes (AFP)
L’UNADFI est associée à l’UNAF.

Le document du Journal officiel. - Le rapport de la Cour des comptes sur l’UNAF (daté du 08.02.2007).

Jean-Baptiste LEON  (publication l'Observatoire des subventions) : 
http://www.observatoiredessubventions.com/2010/unaf-27-millions-de-subventions-en-2010/
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Je vous propose l’extrait d’un article publié le 13 novembre 2010 dans Corsematin : "Pierre Olmeta, directeur de la Ddiss de Haute-Corse écroué à Marseille" (Boris Tanusheff)

Pierre Olmeta (photo illustrant l'article)
" La journée d'hier a été très longue pour le directeur de la Direction des interventions sociales et sanitaires (Ddiss) de Haute-Corse. Pierre Olmeta a été longuement entendu par le juge Charles Duchaine, magistrat instructeur de la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille en charge d'une information judiciaire sur des malversations commises au conseil général de Haute-Corse.


À l'issue de son audition durant laquelle il a reconnu une partie des faits, Pierre Olmeta a été mis en examen pour « détournement de fonds publics ». Le haut fonctionnaire, dont les intérêts sont défendus par Me Jean-Louis Seatelli du barreau de Bastia, a ensuite été écroué à la maison d'arrêt des Baumettes à Marseille. (…)

Les gendarmes de la section de recherches, qui ont également procédé à des perquisitions au siège de cette direction départementale à Bastia, enquêtent sur des passations de marchés publics présumées frauduleuses entre la Ddiss de Haute-Corse et des entreprises des Bouches-du-Rhône.


Des dirigeants de ces entreprises ont été mis en examen pour "faux" ou "complicité de détournement de fonds publics" et placés sous mandat de dépôt. Un groupe de personnes dont un cousin germain de Pierre Olmeta est suspecté d'être l'un des pivots car il serait derrière ces différentes sociétés ".

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Le cheval de Troie du Conseil Général


Le cheval de Troie
Je crains les Grecs, surtout lorsqu’ils font des présents : " Timeo Danaos et Dona ferentes ". C’est ainsi que le grand prêtre de Troie voulu dissuader ses concitoyens de faire entrer le cheval de Troie dans leur citadelle imprenable. Nous connaissons la suite et cette stratégie fonctionne toujours avec ce nouveau cheval de Troie qu’est l’Etat Providence dissolvant l’autonomie des familles, les érodant par un assistanat, une dépendance propre à mettre à mort l’institution parentale et le respect de l’intégrité familiale que d’aucuns considèrent comme une institution bourgeoise rétive à l’autorité des pouvoirs politiques.

Faisons donc miroiter à ces familles un soutien de la collectivité et la collectivité décidera pour eux jusqu’à leur dicter les "bons comportements", jusqu’à monter le père contre la mère et surtout les enfants contre les parents. Sans sa famille, l’homme est nu devant l’Etat, il perd le soutien moral, financier, ses propres ressorts et s’abandonne sans résistance à la main redevenue caressante qui vient pourtant de le frapper...

Pour habiter dans le Cher, je peux témoigner de cet assaut permanent d’une armée de travailleurs sociaux dont les tâches justifient des budgets surdimensionnés pour eux mais aussi pour ceux qui doivent leurs emplois au Conseil Général du Cher. Chez nous les charges de personnel du département représentent 68,6 millions d’euros contre 41,6 millions d’euros dans l’Indre ! Mais ce n’est certainement pas encore assez pour le Conseil Général du Cher, dont le magazine en son numéro de novembre-décembre 2010 en rajoute dans la propagande de ses travailleurs sociaux.

Je crains les sévices sociaux surtout lorsqu’ils viennent les bras chargés de présents (payés par les contribuables, donc les familles) et le Conseil Général du Cher met bien l’accent sur ces 16 211 familles qui ont rencontré des assistantes sociales et des conseillères en économie sociale et familiale (de celles qui mettent en déséquilibres les finances du département et viennent vous imposer un budget chez vous). C’est bien sûr au nom de "la lutte contre la précarité et l’exclusion sociale" que 3 % de personnes en plus ont été appâtées par des "aides au titre de la précarité" et d’un "accompagnement éducatif".

Sur ces 16 211 familles on comptera au moins une qui n’a jamais rien demandé et qui a subi un kidnapping aux fins d’une exfiltration d’enfant dans un milieu sectaire à l’étranger. Pour une famille, combien d’autres ont subi cette mise sous tutelle, cette déresponsabilisation, cette culpabilisation au motif de toucher l’argent du contribuable ? Quand le cheval de Troie de l’aide sociale rentre dans les familles, alors ses féroces soldats finissent toujours par en sortir et traiter les adultes que nous sommes comme de la chair à budget et à création de postes.

Xavier Collet
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La France vue par la Chine
Une interview du professeur Kuing Yamang qui explique les raisons du déclin contemporain de la France.




Les décombres du mur de Berlin ont enseveli la confrontation entre les deux visions antagonistes du monde. Le vainqueur n'avait plus rien à prouver et la propagande a perdu de sa superbe car elle n'avait non plus rien à dissimuler. Dans le village global l'information réelle est devenue la source unique (ou presque) des nos convictions. Cependant certains de nos dirigeants n'arrivent toujours pas à suivre le "flux" de la postmodernité et demeurent emprisonnés dans la transcendance de leur idéologie. Alors en scène entrent les outils d'alerte comme Wikileaks ou l'opinion des nos adversaires d'hier qui dans l'ère du Web sont contraints de dire la vérité s'ils veulent se maintenir crédibles.

Sous cette forme là nous est présentée et cette histoire d'interview qui en réalité n'est qu'un canular, un contrepoint imaginaire d'une triste constatation. - Malgré le fait que l'existence d'honorable professeur Kuing Yamang se limite à celle du fameux gâteau breton, le kouign-amann, elle repose sur des énoncés fondés et ce n'est qu'une question de temps qu'elle ne se produise en vérité. (Boris Tanusheff)

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