dimanche 20 mars 2011

Précarité@Protection

Précarité et protection de l'enfant pour les DSI des CG : 
une famille précaire coûte, un enfant placé rapporte

Extrait de la pétition "Précarité et protection de l'enfant ... ". La totalité du texte est sur le site d’origine.


Maman en blues

Créée le 04/12/2010 - Fin le 04/12/2011
Liste des signataires sur le site d'origine

A l'attention des contribuables
Précarité et protection des droits de l’enfant pour les DSI des conseils généraux

Une famille dans la précarité coûte par mois avec le RSA  690,14 € (828,17 € avec un enfant). Tandis qu’un enfant placé rapporte 7500 € par mois aux services sociaux.

Aujourd'hui, ici, en France, il y a un génocide d'enfants. Un génocide institutionnel invisible. Il prend de plus en plus d'ampleur à cause de la précarité, le mal logement (dénoncé par ATD Quart monde, secours catholique, fondation Abbé Pierre, Emmaüs).

200 000 enfants placés par l’aide sociale à l'enfance (ASE) sans que le parent n'y puisse rien. Sachant qu’il n’y a que 20% de ces enfants placés qui le sont pour maltraitance avérée. Tout les autres le sont pour des causes sociétales ou sur des dénonciations calomnieuses dans des conflits d’intérêts familiaux.

Si ce génocide est encore possible en France, aujourd’hui, malgré les rapports Naves-Cathala de 1984 et de 2000, c’est que le Code de l’Action Sociale et des Familles présente de graves lacunes et permet aux services sociaux de violer:
- les lois de la République,
- la convention international des droits de l’enfant ( CIDE),
- les Droits de l’Homme.

Les travailleurs sociaux sont juges et parti pris.
-1- les travailleurs sociaux sont :

Pour les enfants :

- les décideurs du placement, du bien fondé de faire perduré celui-ci,
- les juges pour qualifier l'enfant d'instable, d’hyperactif, sans repaire justifiant son placement et sa reconduction. Un enfant à qui ils ont coupé toutes les racines et les liens familiaux, entouré d’autres enfants dans le même cas, sera turbulent avec d’autres enfants tout aussi turbulents. Il apprendra à être violent par survie. Cf. le petit Christopher qui a fugué d’un foyer. Retrouvé mort 15 jours après. Placé depuis l’âge de 1an, sa famille, il ne la voyait que dans un lieu médiatisé avec des éducateurs pour vous surveiller les moindres faits et gestes. Il ne même avait pas où habitaient ses parents, ne voyait pas sa sœur jumelle. Jugé instable dès l'âge de 1 an (!), il devait être placé dans une institution pédopsychiatrique dans le mois suivant.

Pour les parents :

- des juges qui qualifient les parents de négligents voire maltraitants,
- des juges digne de foi pour décider que la relation nocive pour l’enfant,
- le parent qui osent manifester sa réprobation sera qualifié, par les travailleurs sociaux, comme étant atteint d’un "délire de persécution" forme chronique. Il les dérange dans leurs toutes puissances sur l’enfant,
- cet "abus de faiblesse" est adoubé par une expertise psychiatrique de 10 minutes sur un parent en grande souffrance parce qu’on lui a pris son enfant sur des allégations mensongères, sur de l’injustice sociétale.

La solution des travailleurs sociaux, c'est de surajouter de l'inhumain à l’inhumain. Le seul recul de cette institution sur la bien-traitance de leur prise en charge dans 80% des cas (sauf les 20% d’enfant placé pour maltraitance avérée) est tourné vers leurs propres intérêts.  Jamais vers l’enfant qu’ils sont sensés protéger.

Cette institution est altruicide (cf. Jean Maisondieu), génocide par narcissisme institutionnel.
-2- pour les travailleurs sociaux, tout va bien:

- d'un coté, vous avez les cadres de ASE, carriéristes, narcissiques,
- d'un autre côté, vous avez les travailleurs sociaux de base. souvent salariés précaires dans une association loi 1901, sous traitante de l'enfance. Si ils se tournent vers les syndicats, c'est les conditions de travail et l’emplois qu'ils défendent.

Pour l'un et l'autre, au plus il y a d'enfants à s'occuper, au plus ils seront rassurées, l'un, sur sa promotion professionnelle, l’autre, sur la pérennité de son emploi.

Au 4° assisses de la protection de l’enfance de juin 2010, tout comme aux journées de l’ANAS début novembre 2010, à Marseille, il ne fut question que de bilan comptable, de gestion. L’accroche étant : " la souffrance des familles, le désarroi des professionnels, comment retisser le lien ".

Ces thèmes là ne furent jamais abordés, sinon en disant, par la voix de Mme Françoise Léglise, présidente de l’ANAS, que les travailleurs sociaux passaient tout leurs temps devant l’ordinateur, 6% dans une action collective. Plus loin, on y parle de " cesser le jeu stérile des narcissismes institutionnelles (sic) ". (...)
Un enfant placé rapporte 7500€ par mois 1 enfant. aux services sociaux.
Les conseils généraux donnent 7500€ par mois par enfant à ASE.

De l'argent qui ne redescend jamais vers l'enfant. Il nourrit les cadres des Services Sociaux.
- Cf. le rapport de la cour des comptes du 1° Octobre 2009 par Feu Philippe Seguin.

Tant que vous paierez, via vos impôts fonciers et locaux, sans sourcilier, sans vous demander où va cette argent, ce génocide institutionnel perdurera.
- Enquête INSEE 2006: 40% des SDF de 18 à 24 ans sortent d'une mesure de protection de ASE.

Françoise Fournier  : monfils.mabataille@gmail.com
   (redirection sur le site d'origine)
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(...) Vous le savez très bien les juges non que quelques minutes a consacrés chaque année a un dossier,donc ils ne peuvent fonder son jugement que sur les rapports de l'ASE, rapports, dans notre cas, montés de mensonge plus gros les uns que les autres. Il ai reconnu que le conseil général a un des plus gros budget a gérer celui de la protection de l'enfance 6 Milliards par an et comme toute entreprise il ne dois jamais être à la baisse. Donc nos enfants ne sont que de simple marchandise, ne vous déplaise, leur vie n'a peut d’importance pour eux. On relève des milliers d'infraction aux code de l'action social, a la reforme du 5 mars 2007, aux droits de l'enfant, aux droits de l'homme, etc... et nié l’évidence n'a jamais fait avancé les choses, ne dite plus que tout cela n'existe pas car on le vie NOUS PARENTS!! Dite il faut trouver des solution. 

SOS Parents Abusés 
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Mirabeau a une sentence " Mieux vaut sauver cent coupables que punir un innocent. " mais c’est un vieux principe du droit romain qui traduit le simple fait qu’un innocent condamné détruit la fois en justice (avec toutes les conséquences que cela entraine), des milliers de gens. Personne ne conteste que les SS puissent jouer un rôle positif quand parfois cela s’impose. Le problème n’est pas là. Les abus de leur pouvoir, que les SS appliquent d’une manière arbitraire dans 50 % des cas pour leurs propres profits – les données viennent de leur inspectorat, sont source d’injustice et ont pour des conséquences des enfants psychologiquement handicapés, des drames familiaux et des vies entières détruites. Même s’il n’existerait qu’une seule victime (mais malheureusement elles se comptent par centaines des milliers) notre obligation est de la défendre quitte à présenter les exactions des SS que sur nos pages personnelles.


P.S. A cause du placement de mes enfants j’ai perdu mon travail en CDI, il y a trois ans. Depuis presque un an je ne suis plus indemnisé par l’Assedic et je suis passé au RSA couple – ma femme, dépressive à cause également du placement, ne travaille pas non plus. La CAF nous verse 288 € pour nos 3 enfants mais en même temps le Conseil Général nous demande 300 € chaque mois pour les "soins prodigués" à nos enfants. A cela s’ajoute le fait que c’est nous qui achetons les vêtements, les livres et les jouets pour nos enfants. Or, comme on peut se rendre compte, nous "profitons" pleinement des " multiples aides qui sont versées aux parents " jusqu’à ce qu’on crève complètement !   

Boris Tanusheff (CEDIF)

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