mardi 29 mars 2011

Grève des Tribunaux

Grève des Tribunaux


Une fois n'est pas coutume, je vais prendre la défense d'un homme politique dont une parole malheureuse de plus (On devrait s'y être habitués, mais non, à chaque fois il nous surprend un peu plus !), a provoqué l'indignation vertueuse des magistrats de ce pays.

Le silence blanc
Le Président a OSÉ critiquer la magistrature et son mode de fonctionnement, la levée de bouclier ne s'est pas fait attendre de la part de ces Messieurs Dames les Magistrats !

Quoi ? Nous responsables ??? Et notre indépendance alors ! Décrétons la grève des Tribunaux et montrons à cet olibrius combien nous sommes puissants et intouchables ! Drapés dans notre dignité d'hommes et de femmes "Au Service De La Nation", il va voir de quel bois on se chauffe, forçons-le à nous faire des excuses publiques.

C'est confondre indépendance et impunité que de se considérer comme des potentats à qui le peuple, tout entier, doit respect et courbettes. Le respect n'est pas un dû, il s'acquière à force de probité et de travail bien fait.

Qui de nous n'a pas eu à se plaindre de la morgue immense de ces nommés à vie ? La séparation des pouvoirs protège la démocratie disent-ils, la réalité est tout autre. Sous couvert d'indépendance, une certaine frange de citoyens est, dès l'obtention du diplôme, de fait, au-dessus des Lois du commun. Comment l'humble contribuable peut-il comprendre par exemple qu'un Burgaud n'encoure qu'une tapette sur les doigts après avoir détruit la vie de dizaines d'innocents ?

Comment admettre qu'un jugement puisse bafouer le droit et pourtant se voir appliqué dès sa rédaction et le tampon du greffier ?

Cette rubrique est lancée sur la toile afin de recueillir vos témoignages de justiciables bafoués. Racontez ce que les juges vous ont fait subir au nom de leur sacro-sainte indépendance !

Je lance le sujet par un exemple :

En audience, une Juge pour Enfant apostrophe une maman qui lui relevait un défaut dans la procédure en cours, " Vous n'allez pas m'apprendre mon métier ! ", clouant la pauvre maman, par cette phrase sans appel, et lui fermant la bouche de peur des représailles... Quelques mois plus tard, le défaut de procédure en question permettait l'annulation des jugements de la Juge pour Enfants, moralité : " Si, Madame Le Juge, au final, je vous apprend votre métier, parce que, Madame, on apprend à tout âge et c'est bien morgue attitude que de croire le contraire ".

Dominique Sirieix
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