mercredi 30 mars 2011

J'accuse !

J'accuse !  
Lettre à Nicolas Sarkozy Président de la République (extrait)

Par Christine Sené, et au nom de tous les siens /Lien vers le texte d'origine : www.noelanie.unblog.fr /
Monsieur le Président,
Veuillez me permettre, de vous confier l'origine des plaies béantes de mon cœur.

La lettre de Noélanie
Noélanie, mon enfant, est décédée en 2007, à l'âge de huit ans, victime d'une succession d'impairs et de méprises. (...)

La vérité sur sa descente aux enfers, je la dirais, car je lui ai promis de la dire, si la justice régulièrement saisie ne la faisait pas pleine et entière. Mon devoir est donc de parler, l'affaire étant chaque jour un peu plus étouffée. (...)

L'école Jaques Prevert à Cabestany, est le théâtre des sévices originels endurés par Noélanie. Elle y supporte des violences physiques et morales, de racket et d'injures racistes et s'en confie…

Le Docteur Grau Espel, pédopsychiatre en chef des services hospitaliers de Perpignan, précise que Noélanie ne souffre d’aucun trouble psychologique, d’aucune pathologie intrinsèque, qu’elle ne présente aucun élément délirant ou mythomaniaque et que sa relation avec ses parents est excellente.

Elle signale cette enfant en danger à l'école au Parquet des mineurs ainsi qu' à l'inspecteur d'académie, et pointe particulièrement les négligences du Directeur de l'école qui reste inactif devant la souffrance de cette petite victime.

Le directeur d'école Michel Franquesa (...), possédés par ses ambitions politiques, enorgueilli dans son pouvoir syndical, entre en scène dès que les premiers coups pleuvent sur Noélanie.

Chargé de protéger son élève, comme ses fonctions l'exigent, il est dans l'ordre des dates et des responsabilités, le premier coupable de l'effroyable complot qui a été commis.

Il se fait pourtant fort d'esquiver sa propre implication : embarrassé par ses négligences mises en plein jour, il imagine détourner la gênante vérité se complaisant à colporter les plus infâmes rumeurs, allant jusqu'à attribuer à mon enfant une folie imaginaire, passant sous silence les preuves les plus accablantes.

Il constitue à lui seul les prémices de l'affaire Noélanie.

Certes,

Il y a bien les inspecteurs d'académie, Mme Perdreau et Mr Benefice, qui pourtant bien avertis du danger réel, planant sur Noélanie détournent leurs yeux pour que le fléau de la violence scolaire tant décrié reste tenu au secret.

Il y a bien tous les autres, personnels scolaires et extra-scolaires, qui bien que disposants rapidement de toutes les cartes entre leurs mains ont rapidement choisi d'être des pantins carriéristes au service du même mensonge. Le Directeur les mène tous, les hypnotise, son influence est réelle : “il est intouchable”.

Messie du FSU, sa parole d'évangile est bue par ses apôtres bien heureux de trouver sous son aile une protection contre les foudres divines de l'éducation nationale.

Certes,

Le signalement était depuis quelques temps déjà entre les mains des représentants de l'ordre.

Ceux ci furent rapidement mis en échec face au déni diffusé par un maire omnipotent, Jean Vila , désavouant de façon systématique chaque faits de violence naissants dans sa commune trop idéalisée.

Tous l'assurent : la violence n'existe pas à Cabestanyland…

Et malgré les alertes ministérielles de plus en plus pressentes, préconisant des conduites à tenir en de pareils cas de violences scolaires, de jeux dangereux et pratiques violentes, les textes seront passés sous silence et l'affaire sera classée…

Noélanie change d'école. C'est alors à l'école Ludovic Massé que le piège se refermera sur elle.

L'infâme rumeur d’une enfant psychologiquement instable est abondamment diffusée et lorsque racket, brutalités et étranglements deviennent intolérables. Elle a beau hurler sa douleur, tonitruer sa peur de mourir, et implorer la protection, elle n'est pas entendue.

Les gendarmes, les instituteurs, le directeur d'école, les psychologues encadrants Noélanie… à Cabestany, tous sont devenus sourds…

Mon enfant se débat, je n'en suis pas informée… ou bien trop mal, bien trop tard…

Ils l'attestent, aucun péril ne plane sur Noélanie, tant et si bien que lorsqu'elle rendra son dernier souffle, leurs yeux se détourneront, à la recherche d'un coupable chimérique : ce sera donc un décès naturel inexpliqué !

Leur conscience a certainement due s'accommoder de beaucoup de choses. Dès lors, tout ira tellement vite, anoxie cérébrale, convulsions, état de mal épileptique, oedème cérébral, coma et mort clinique. Sous nos mains désarmées, le personnel médical enchaîne les bévues, finissant de la pousser vers l'agonie.

Noélanie a été débranchée le 20 novembre 2007 le jour des droits de l’enfant. Elle avait 8 ans.

Pendant quelques instants, j'ai eu foi en la justice… les preuves sont écrasantes !

Et j'aurais escompté, au moins, que le calvaire de Noélanie soit celui de la prise de conscience, afin que plus jamais un enfant ne souffrît pareil supplice, pourtant, il n'a laissé place qu'à un déni généralisé… (...)

L'explosion de la vérité est entravée : on étouffe les preuves, on opprime les témoins, on noie les faits, on jugule chacune de nos avancées au nom d'un axiome invraisemblable : le décès de cette enfant de 8 ans, mon enfant, est survenu au delà de toute responsabilité… (...)

On pietinne la mémoire de notre enfant, on se hasarde à me dissuader à coup de piège d'écrouement psychiatrique, on tente de m'intimider, faisant planer la menace de m'arracher ce qu'il me reste de plus précieux… mes enfants.

Il s'agit là d'une bien singulière idée de la justice…

Cependant Monsieur le Président, telle est l'exacte vérité, et bien qu'elle soit effroyable, elle est en chemin, rien ne l'arrêtera .

Je me doute bien que vous n'avez aucun pouvoir en cette affaire, que vous êtes le prisonnier de la Constitution et de votre entourage. Vous n'en avez pas moins un devoir d'Homme, auquel vous songerez et que vous remplirez.

Ce laïus n'est que le reflet de mon tourment, Monsieur le Président, Il n'y a pas de guérison sans justice. Laissez-moi donc vous rappeler que " l'homme de bien situe la justice au dessus de tout ".

J'ACCUSE Monsieur le Directeur (Nom sur le site d'origine) d'avoir été le démoniaque instigateur de la machination ayant projeté Noélanie vers son agonie, dissimulant ses négligences certainement par ferveur politique irréfléchie.

J'ACCUSE Monsieur (Nom sur le site d'origine), député (...) de s'être rendu complice, voilant les cruelles violences, et tentant lui même les plus exécrables dissuasions, afin que son règne machiavélique ne prenne pas fin, et ce, comme le veulent les us et coutumes dans notre belle région corrompue des Pyrénées orientales.

J'ACCUSE le mineur (Nom sur le site d'origine) d'avoir, de ses propres mains, fauché la vie de notre enfant encouragé par des initiateurs négligents.

J'ACCUSE le gendarme (Nom sur le site d'origine) d'être resté inerte devant la douloureuse prose d'une petite fille, en dépit des obligations de son office et d'avoir mené une enquête dont le dessein n'était que l'exonération de toute les responsabilités : y compris la sienne.

J'ACCUSE Monsieur le Directeur (Nom sur le site d'origine) et Madame (Nom sur le site d'origine) institutrice, d'être demeurés sourds devant les déchirantes exhortations d'une enfant de 8 ans, lui préférant, corps et âmes, un corporatisme sans limites, d'avoir transgressé leurs impératifs légaux, en laissant en péril un enfant confiée à leurs bons soins.

J'ACCUSE les inspecteurs d'académie Monsieur (Nom sur le site d'origine) et Madame (Nom sur le site d'origine) de rester figés devant le problème itératif des violences scolaires malgré les impératifs posés par leurs dominants hiérarchiques.

J'ACCUSE Madame (Nom sur le site d'origine), psychologue scolaire et Monsieur (Nom sur le site d'origine), pédopsychiatre, d'avoir guidé un peu plus chaque jour Noélanie entre les mains meurtrières de son bourreau, piétinant chacune de ses sommations au secours.

J'ACCUSE les Docteurs (Noms sur le site d'origine) d'être restés inertes devant une enfant se consumant sous leurs yeux d'heures en heures.

J'ACCUSE les différents experts et médecins légistes d'avoir perpétré la pire des forfaitures, éludant les preuves les plus criantes.

J'ACCUSE plus particulièrement,  l'experte (Nom sur le site d'origine), déja connue pour avoir déffrayé la chronique dans les affaires Borrel, lady die, Montand ou encore Courjault, apparament douée de la science infuse, d'être des plus corrompue.

J'ACCUSE chacun de mes Conseils, d'être fervants de l'argent avant le droit, préferant parfois l'inaction plutôt que l'exposition aux foudres d'une affaire trop sensible.

J'ACCUSE le Procureur (Nom sur le site d'origine) et la Juge d'Instruction Madame (Nom sur le site d'origine) de mener leurs enquêtes avec la plus monstrueuse partialité niant l'existence même d'un fléau dénoncé.

J'ACCUSE enfin les Ministères de l'éducation nationale, de l'intérieur et de la justice de s'abstenir de toute sanction lorsque ses préposés violent les instructions qui leur ont été légalement imposées . (Circulaire n°2006-125 du 16 aout 2006, Circulaire n° 91-124 du 6 juin 1991 modifiée par les circulaires n° 92-216 du 20 juillet 1992 et 94-190 du 29 juin 1994 )

En portant ces accusations, je n'ignore pas que je me mets sous le coup des articles 30 et 31 de la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881 qui réprime les délits de diffamation.

Mais c'est volontairement que je m'expose, que l'on ose donc me traduire en justice et que l'enquête ait lieu au grand jour !

J'ai confiance en vous, Monsieur le Président. Vous avez fait de l'insécurité votre destrier, un tel crime porté à votre connaissance ne restera donc pas impuni. (...)

Christine Sené / 6 rue Dagobert 66330 Cabestany / www.noelanie.unblog.fr
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La mort de Noélanie

La lettre de détresse de Noélanie, victime de jeux dangereux à l'école, un véritable fléau mortel pour les enfants. Elle est suivie d'un "J'accuse" de la maman, destiné à Nicolas Sarkozy. Le texte d'origine est sur le blog d'association NOELANIE : www.noelanie.unblog.fr

"A l'annonce de la mort clinique de notre enfant, j'ai cessé de vivre, j'ai voulu rester une bonne maman pour ma fille jusqu'au bout, au cas où elle entendait quand même ce qu'il se passait autour d'elle. Je voulais lui dire tout l'amour que nous avions pour elle qui continuerait au delà de sa mort, et qu'on se retrouverait... qu'elle devait nous laisser un peu de temps pour s'occuper de ses sœurs, les faire grandir... les faire vivre. Je lui ai dit que nous avions eu beaucoup de chance d'avoir été ses parents et la remercions pour toutes ses années de bonheur. Que même morte, elle serait toujours notre petite fille. Nous nous devons de vivre pour elle ; c'est la plus grande preuve d'amour qu'on puisse lui donner aujourd'hui et aussi combattre pour faire éclater la vérité et lui rendre justice. Mais aussi pour que plus jamais, un tel drame ne se reproduise. Je sens au fond de moi que jamais nous ne pourrons cicatriser de nos plaies béantes au cœur, tant que justice ne lui sera pas rendue.
En effet, l'analyse nous semble claire : Noélanie a été sacrifiée aux ambitions politiques et syndicale dés 2006. Le Directeur de l'école J. Pevert étant un intouchable du fait de ses fonctions, selon les dires de l'Inspectrice d'académie, il a été préférable de le protéger des ses propres faits, et d'étouffer l'affaire : les violences à Cabestany ne devant pas exister officiellement, sous peine de nuire à la popularité du Maire élu depuis plus de 30 ans et politiquement très influent (ex député et vice président du Conseil général). Le contexte électoral, et la dénonciation de violences et d'insécurité mise en valeurs par un candidat, a sans doute pesé dans l'ensemble des décisions prises pour la vie de Noélanie. Il est étonnant de voir à quel point tous les intervenants sont liés politiquement. En effet la maîtresse elle même étant concernée de part les ambitions politiques avérées de son mari alors en pleine campagne électorale auprès du Maire de Cabestany et exerçant une fonction de conseiller régional."
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Noélanie est morte le 20 novembre 2007, le jour de droits de l'enfant. Aujourd'hui elle aurait eu le droit de fêter ses 12 ans, elle aurait eu...

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