vendredi 18 mars 2011

Famille sans accueil

Dur, dur d’être famille d’accueil

 
En mois de janvier de cette année (2011) une famille d’accueil à été déférée au parquet de Versailles. Pendant deux ans la femme qui jouait le rôle de mère d’accueil et son fils majeur maltraitaient les trois enfants, âgés de 6,8 et 10 ans, qui avaient en charge. Leur logement était également insalubre et surpeuplé – deux autres familles vivaient sous même toit. Giflés et frappés, les enfants étaient souvent privés de nourriture et de douche. Prévenus par l’aînée des enfants, les SS les ont finalement retirés de la famille d’accueil. 
"Allez, venez mes petits, venez ..."
Quand ce "fait divers" est apparu dans les médias il a bien suscité quelques réactions parmi lesquelles celle d’une "collègue" de la nourrisse inculpée qui pour défendre sa profession de la mauvaise presse a sorti sous la forme d’un commentaire l’argument suivant : "" oui nous avons des enfants accueillis avec de sacrees histoires que l ase vous laisse decouvrir au fil du temps . ils ne sont pas fous ils savent ce qu ils font .qu est ce que vous diriez si votre mari se retrouve en garde a vue car la gamine ne veut pas denoncer le grand pere , ah oui argent gagne facilement j oubliais ! ! quand un gamin vous mets le feu a la maison au sens propre et que l educ vous dit cela aurait pu etre pire , c est vrai c est pas chez elle .les fugues , les insultes , les coups (...) pers n'en a rien à faire de ces pauvres gosses les parents les derniers(encore dans la majorité des cas).de plus ces derniers (les géniteurs) refusent l'adoption car ils continuent à perçoivoir les allocations familiales (alors que les gosses sont placés)." (l’orthographe est d’origine). - Le texte qui suit est en réponse de cette "plaidoirie". (Boris Tanusheff)

Elle commence à me taper sur les nerfs avec son angélisme à la noix ! Où a-t-elle été cherchée que les familles continuaient à percevoir les allocations familiales ??? Pour l'ASE, l'appauvrissement, par le refus systématique des aides financières, pourtant prévues dans les textes, est un levier que les conseils généraux utilisent à tout va !
Les jugements indiquent que : les prestations familiales auxquelles les mineurs ouvrent droit seront perçues par la Direction Mission Enfance et Famille ! Ça c'est pour les finances, mais croire que des enfants sont placés parce qu'ils sont maltraités ou subissent des carences dans leur famille ! J'affirme que c'est faux dans une bonne proportion de cas, demandez à une majorité de parents d'enfants placés, ils vous raconteront le quotidien de leurs enfants avant le placement, ils vous raconteront leur quotidien et celui de leurs enfants après le placement.

La machine est bien rodée, il suffit de demander une aide financière à l'ASE, c'est le bon moyen de signalement pour eux, après, il leur suffit de "pondre" de jolis petits rapports pointant des carences imaginaires et le tour est joué. La justice commence par une protection AEMO, et dans les allez, un an, deux ans, le placement se met en place, la machine infernale est lancée, rien ne peut l’arrêter ; Un placement "rapporte" 7 500 euros par mois et par enfant au Conseil Général ! Vous imaginez sérieusement qu'ils vont s'arrêter à des preuves apportées par les parents dans les contre-rapports ?

Dès lors que votre enfant est placé, parce que l'éducateur référent a, par exemple, écrit au juge que votre enfant est déscolarisé, même si les forces de police (oui-oui, vous avez bien lu !) sont allées le chercher à l'école... le juge ordonnera le placement, votre enfant sera immédiatement immatriculé à la sécu sous un numéro demandé par l'ASE au mépris des droits parentaux, l'ASE ne vous donnera plus la moindre indication des soins qu'elle lui fera prodiguer, commerce juteux, on parle du trou de la sécu, mon enfant, qui coûtait à la collectivité un maximum de 150 euros par an avant son placement du fait de sa bonne santé, a nécessité des soins médicaux pour une somme approchant les 50 000 euros en moins de deux ans !

Je me bats avec l'ASE, la justice, la sécu pour obtenir le détail de ces soins, en vain pour l'instant. Allez sur les sites comme : "Les abus des services sociaux", "SOS parents abusés", "Le fil d'Ariane" et tant d'autres encore, vous y lirez les témoignages de parents désespérés par les méthodes en place. Les familles d'accueil sont au premier rang, elles devraient, puisqu'elles entendent les témoignages des enfants, monter en première ligne pour dénoncer la maltraitance institutionnelle, mais elles ont peur pour leur travail, elles savent qu'elles perdront leurs emploi, alors elles se taisent. Honte à elles, je les implique dans le processus de transfert forcé d'enfant.

Dominique Sirieix

N.B. Les tribunaux des familles et des enfants, détruisent des millions de familles à l'échelle européenne mais surtout dans le "Pays de Droits de l’Homme ". Un chiffre circule sur le Net - il existerait plus de 2 millions de sites et de blogs qui dénoncent les dérives et les impostures de la justice familiale.

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